PREMIERE PARTIE – LES
BREVETS VB
LE TRAIN-JOUET FRANÇAIS : ASPECTS TECHNIQUES ET
BREVETS D’INVENTION DEPOSES
LES TRAINS-JOUETS VB ET LES BREVETS D’INVENTION DEPOSES
VB naît vers 1945-46, juste après la guerre, par
l'association de messieurs VOLLON et BRUN, d'où le sigle VB. La
firme connaît très vite un développement rapide grâce au succès de sa
production, série maquette, de petits wagons de marchandises dont la production
a commencé à partir de 1947. Dès 1950, la gamme s'étoffe très rapidement avec une
voie posée sur ballast et, en 1955, la firme sort sa première locomotive :
[Présentation
extraite du site http://trains.vb.free.fr]
S’agissant
des trains-jouets et des brevets d’invention déposés dans ce domaine de la
technique par VB jusqu’en 1965, nous avons identifié les 7 brevets ci-après listés (ces
brevets comportent souvent des figures fort intéressantes) que nous allons
examiner tour à tour :
-
brevet n° 1 : brevet français FR 960 517 (A), demandé le 20 octobre 1942 et délivré
le 31 octobre 1949 : la présente invention a trait à la combinaison (i) d’un
dispositif d’accrochage automatique du type crochet + boucle avec (2i) un
dispositif de suspension élastique du châssis par rapport aux essieux et (3i)
un levier approprié placé sous le (et combiné au) châssis et coopérant avec les
organes d’attelage.
Cette combinaison a pour but
de permettre le décrochage rien que par une pression exercée : soit vers
le bas, à la main, sur les extrémités adjacentes des véhicules à dételer ;
soit vers le haut, à l’aide par exemple d’un crocodile, sur les leviers en
question. L’accrochage s’effectue simplement en rapprochant les deux véhicules
à atteler.
Le catalogue VB de
1956, dans la partie consacrée aux wagons de la série « maquette »,
décrit un mode d’attelage « accouplant au moindre contact et permettant le
décrochage soit à la main par simple pression, soit à distance par rail de
décrochage ». On sait que la firme VB a équipé la gamme de ses wagons avec
au moins quatre types différents d’attelage entre les années 1947 et 1960. Nous
pensons que les descriptions de ces différents types d’attelage sont comprises
dans l’enseignement breveté constitué par le brevet n° 1 précité auquel il faut
ajouter les brevets n° 2, 3 et 6 qui vont être analysés ci-après.
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brevet original complet avec ses figures,
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-
brevet n° 2 : 1ère addition FR 54 631 (E) au brevet français précédent FR
960 517 (A) (dit brevet principal), demandée le 19 mai 1945 et délivrée le 19
décembre 1949 : le dispositif d’attelage est modifié de telle sorte que le
décrochage à la main s’effectue par une manœuvre inverse de celle conforme au
brevet principal, consistant à opérer maintenant un léger soulèvement de
l’extrémité des deux wagons à détacher sans pour cela que les roues quittent
les rails ; le décrochage peut également être commandé par une rampe ou
crocodile sans avoir à soulever un wagon.
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brevet n° 3 : brevet français FR 921 056 (A), demandé le
22 octobre 1945 et délivré le 10 janvier 1947 : l’invention concerne
des perfectionnements apportés aux chemins de fer jouets ayant trait aux
attelages et à la jonction des éléments de voie.
Attelage : le système
crochet + boucle + levier est modifié dans sa conception (boucle rendue
élastique, adjonction d’une pièce de liaison entre boucle et crochet et
remplacement du levier par une plaquette ou lamelle agencée de façon à pouvoir
par son soulèvement soulever la boucle) de façon à permettre d’assurer à coup
sûr le soulèvement de la boucle de l’attelage sous l’influence d’une sorte de
crocodile à crémaillère.
Jonction : mise au
point d’une sorte d’éclisse constituée par un fourreau (équipé à l’une de ses
extrémités d’une saillie interne) propre, du coté sans saillie, à s’enfiler sur
le patin d’un rail et, du coté avec saillie, à s’accrocher dans une échancrure
pratiquée dans l’autre rail.
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-
brevet n° 4 : brevet français FR 940 735 (A), demandé le 3
février 1947 et délivré le 7 juin 1948 : l’invention est relative à la
fabrication de voies ferrées pour chemins de fer jouets mûs électriquement, à
trois rails de roulement. La fabrication des tronçons de voie consiste à
assembler :
- une grille métallique
(pièce 1) obtenue par découpage et cambrage,
- avec une plaquette (5) en
matière plastique isolante comportant de fabrication des nervures transversales
(6), que l’on place sous la grille de façon que les nervures fassent saillie au
dessus du plan de la grille, ladite plaquette comportant des trous (8, 9, 10)
nécessaires à son propre montage dans la grille et au montage des éléments de
fixation des rails,
- en ayant recours ensuite à
des agrafes (7) appropriées pour d’une part fixer grille et plaquette ensemble
et, d’autre part, fixer en place les rails.
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-
brevet n° 5 : brevet français FR 980 141 (A), demandé le 14 janvier 1949 et délivré
le 20 décembre 1950 : l’invention concerne un chemin de fer jouet électrique
comportant une ligne aérienne et elle vise plus précisément la construction
d’un système caténaire par assemblage des éléments constitutifs suivants :
un pylône disposé sur un socle comportant deux bras supports horizontaux avec
tendeur supérieur amovible ; un caténaire constitué par une pièce
conductrice comprenant des anneaux servant à sa suspension au pylône ; des
éclisses de raccordement des éléments de caténaire.
Nous rapportons
ci-dessous la photographie d’un pylône avec son tronçon de caténaire et la
notice de montage du caténaire qui sont montrées dans le catalogue VB de 1956
aux pages 27 et 28.
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-
brevet n° 6 : brevet français FR 1 019 921 (A), demandé le
12 avril 1950 et délivré le 26 novembre 1952 : l’invention a pour but
de réaliser, à distance, le décrochage et la mise en position d’accrochage des
wagons. Dans ce but, on fait appel :
- à un crochet : (i)
articulé sur un support approprié (pièces 4 et 5), (2i) muni d’une palette
(pièce 7) différente dans sa conception et sa forme des leviers et plaquettes
décrits dans les brevets n° 1, 2 et 3, et (3i) comportant un frein le
maintenant en position active (haute) ou hors d’action (basse),
- pour le décrochage :
à un élément de voie équipé d’une sorte de crocodile mobile (pièce 8) qui est
mis en position active par l’attraction de deux armatures soumises à un
électro-aimant (pièce 10) [quand crocodile monte → palette se relève →
crochet s’abaisse → décrochage],
- pour la mise en position
d’accrochage : à un autre élément de voie équipé d’un électro-aimant
central qui, quand il est excité, attire la palette [quand électro-aimant
attire → palette s’abaisse → crochet se relève → position
d’accrochage].
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brevet n° 7 : brevet français FR 1 020 121 (A), demandé le
13 juillet 1950 et délivré le 12 août 1952 : l’invention est relative
au mécanisme de commande des aiguillages et elle est caractérisée par les
points suivants :
- le mécanisme de commande
est constitué non seulement par un dispositif électromagnétique mais aussi par
un moyen de commande manuel,
- pour transmettre le
mouvement aux aiguilles, on a recours à un système spécial comportant deux
leviers (pièces 7 et 8) et un moyen élastique (pièce 9).
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