CINQUIEME
PARTIE – BREVETS FR MARKLIN
LE
TRAIN-JOUET FRANCAIS ET ETRANGER : ASPECTS TECHNIQUES ET BREVETS
D’INVENTION DEPOSES
LES BREVETS
D’INVENTION DEPOSES ET OBTENUS PAR MARKLIN EN FRANCE
I - Historique :
Voici un très beau site à voir et revoir où vous
pourrez trouver un grand nombre d’informations sur les firmes de trains-jouets
et en particulier sur la firme MARKLIN :
http://trainsdefrancois.free.fr/marklintro.php
II – Liste non
exhaustive des BREVETS déposés et obtenus en France par MARKLIN :
La firme MARKLIN, et plus précisément la société
GEBRÜDER MÄRKLIN (ou MAERKLIN) & Cie G.M.B.H. résidant en Allemagne, a
déposé environ 370 demandes allemandes
de brevets et modèles d’utilité (demandes initiales) entre 1900 et 1970, dans le domaine des chemins de fer jouets. Les
inventions qui ont été protégées en France sont moins nombreuses : elles ont conduit à l’obtention d’environ 17 brevets français.
Le fait, pour MARKLIN, de ne pas avoir beaucoup
investi en dépôts étrangers et en particulier d’avoir souvent renoncé à la
France peut s’expliquer probablement par la nature du marché français et en
particulier par, au moins, les 2 caractéristiques suivantes :
1) tendances de ce marché à se contenter dans les
années 1914-1960 de trains et de réseaux moins
couteux que les belles fabrications allemandes de MARKLIN, en privilégiant
dans les famille françaises l’achat de matériels français moins détaillé ;
2) tendance de ce marché à rester fidèle aux trains-jouets en évitant de trop
s’ouvrir au modélisme ferroviaire, conduisant à des répliques parfaites de
vraies machines, qui a été la direction prise, très tôt, par les fabricants
allemands comme MARKLIN.
Pour accéder au document brevet original complet avec
ses figures, cliquer sur le numéro du brevet figurant dans la colonne « N° brevet ».
Dans la liste présentée, les brevets FR sont classés
par ordre croissant de date de dépôt en France.
Comme on l’a dit précédemment, la procédure normale
consiste à déposer d’abord son brevet dans son propre pays (demande initiale),
ici l’Allemagne, puis à effectuer éventuellement des « extensions »
en France dans le délai de priorité d’un an, en revendiquant le bénéfice de la
date de priorité allemande.
L’expression « Sans priorité » qui apparaît
parfois dans la colonne « Date de priorité allemande » correspond à
l’une ou l’autre des situations suivantes :
(s1) un premier dépôt en Allemagne, puis extension en
France sans demander, lors des formalités administratives du dépôt français, le
bénéfice du droit de la date de priorité allemande ; c’est le cas par
exemple du brevet FR1 ;
(s2) un premier dépôt en France, puis extension en
Allemagne dans le délai de priorité française d’un an ; c’est le cas par
exemple des brevets FR4, FR5 et FR6 ;
(s3) pas de correspondant en langue allemande trouvé à
l’aide des moyens de recherche approprié ; c’est le cas par exemple des
brevets FR12, FR15 et FR17.
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N° de brevet |
Date de dépôt |
Date de priorité allemande |
Observations |
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1 |
21/11/1919 |
Sans priorité (s1) |
Conception d’une chaudière à chauffage interne pour machine à vapeur jouet où : (i) la flamme brûle, en quelque sorte, à l’intérieur de la chaudière et les gaz de combustion s’échappent par un tube qui traverse la chaudière et transmet la chaleur à l’eau que la chaudière contient, permettant d’obtenir un rendement thermique amélioré, et (2i) les gaz de combustion sont évacués in fine par la cheminée. Le brevet vise à protéger aussi le montage de brûleurs (à mèches, à gazéification) qui se mettent en place par simple glissement et peuvent être remplacés très facilement sans danger. Invention à mettre à l’actif d’Emil FRIZ (salarié, puis proche collaborateur des Frères MARKLIN). |
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2 |
08/04/1931 |
06/05/1930 |
Dispositif servant à manœuvrer les aiguilles d’un aiguillage qui fait appel à l’emploi d’un électro-aimant. |
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3 |
08/04/1931 |
06/05/1930 |
Aiguillage où les aiguilles, à basculement libre, sont rattachées à un système de fixation approprié qui entre en action chaque fois que les aiguilles sont manœuvrées et qui les fixe dans leur position acquise. |
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4 |
26/01/1948 |
Sans priorité (s2) |
Procédé de fabrication de wagons jouets caractérisé en ce que (i) la partie supérieure du wagon est obtenue sous la forme d’un ensemble unique moulé par injection et (2i) sa fixation sur le châssis est réalisée par rivetage de tenons appropriés apportés lors du moulage de la partie supérieure. |
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5 |
05/02/1948 |
Sans priorité (s2) |
Dispositif de commande, assujetti au sens la marche, mais fonctionnant indépendamment du système qui commande le sens de la marche, ledit dispositif servant à commuter électriquement des installations à permuter, par exemple le circuit des lampes de la motrice. |
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6 |
06/02/1948 |
Sans priorité (s2) |
Procédé de montage et de maintien d’un essieu de roues qui est destiné à être appliqué à des boites d’essieux rigides. Au moins une boite d’un même essieu est formée d’une plaque-support munie d’une fente verticale s’ouvrant vers le bas, laquelle fente est masquée, après mise en place de l’essieu, par une fermeture supportant la fusée de l’essieu. |
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7 |
27/03/1950 |
28/03/1949 |
Dispositifs améliorés formés par des languettes coopérant par paires, assurant l’accouplement des tronçons de voies et servant de conducteurs de courant électrique, ces languettes étant séparées par des plaquettes isolantes des autres organes comme par exemple les éléments en tôle simulant le ballast. |
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8 |
28/07/1950 |
24/08/1949 |
Invention concernant une « lanterne » comportant une ampoule facile à changer à culot lisse sans filetage et maintenue dans la douille par un système approprié comprenant : (i) un ressort de contact aménagé à l’intérieur du corps du véhicule et (2i) un genre d’étrier s’opposant à l’action du ressort monté extérieurement sur le corps du véhicule. |
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9 |
10/08/1950 |
15/12/1949 |
Dispositif de transmission applicable aux motrices comportant deux châssis reliés par une articulation (un châssis moteur et un châssis porteur) consistant notamment dans un plateau à tourillons (référence 12) approprié et centré entre le châssis moteur et le châssis porteur. |
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10 |
02/10/1950 |
03/10/1949 |
Brevet de MARKLIN sur le survoltage. Alimentation en courant alternatif : l’inversion du sens de la marche se fait grâce à un inverseur placé dans la locomotive et commandé à distance par une surtension momentanée envoyée depuis le transformateur. (transformateur type 270, puis 280). Alimentation en courant continu : l’inversion se fait à distance par changement de polarité du courant. |
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11 |
05/02/1951 |
07/02/1950 |
Dispositif de mise sur la voie des véhicules à l’aide d’une plaque qui peut se raccorder avec la voie et comporte des moyens de guidage caractérisés par les points suivants : (i) leur écartement à une extrémité de la plaque est plus grand que la largeur de la voie et (2i) à l’autre extrémité de la plaque, ces moyens viennent se confondre avec la voie. |
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12 |
28/03/1951 |
Sans priorité (s3) |
Motrice électrique à deux bogies simulant la configuration BB comportant deux essieux moteurs qui sont supportés par un bâti central, lequel est articulé à chacune de ses deux extrémités avec un bâti supportant un essieu de roulement (pour donner en fait une configuration 1B1). |
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13 |
30/05/1952 |
10/01/1952 |
Système MARKLIN basé sur l’usage d’un 3è rail central (isolé par rapport aux rails de roulement) inséré dans le ballast avec des picots dépassant de la voie pour assurer un contact électrique. Voie dite M (ballast métallique et rail central continu ou à plots conformément au brevet), suivie plus tard de la voie C (ballast plastique) qui s’assemble par un simple clic. |
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14 |
02/08/1960 |
03/08/1959 |
Wagon dont les axes des roues sont montés dans des flasques de support de paliers en tôle, devant lesquels sont rapportés des éléments décoratifs imitant les paliers et différents détails du châssis. |
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15 |
15/11/1962 |
Sans priorité (s3) |
Rame automotrice électrique alimentée en courant alternatif ou courant continu comportant deux organes de prise de courant : un pour le moteur (situé à l’avant) et l’autre pour l’éclairage (situé à l’arrière). |
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16 |
04/11/1963 |
05/11/1962 |
L’invention concerne une commande électromagnétique à noyau plongeur mobile qui est utilisé pour actionner des éléments mobiles (par exemple un aiguillage). |
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17 |
31/05/1965 |
Sans prioriété (s3) |
Dispositif amélioré de jonctionnement pour rails (deux éléments de jonctionnement pour les rails et deux éléments de jonctionnement pour les traverses). |
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